En réponse à la crise financière et à la dette de la zone euro, les députés européens veulent garantir la stabilité du système bancaire et protéger les petits épargnants.
Depuis le commencement de la crise financière en 2008, plus de 1.500 banques ont mis la clé sous la porte au sein de l’UE. En tant que superviseur des plus grandes banques de l’UE, la Banque Centrale Européenne (BCE) veut s’assurer que les risques pour la stabilité financière soient traités le plus rapidement possible.
L’UE a évoqué l’idée de bâtir l’union bancaire sur la base de 3 piliers : la surveillance par la Banque Centrale Européenne des banques européennes importantes, un régime de résolution unique pour les banques en difficulté et un système de garantie et de dépôts.
La plénière du Parlement Européen a voté le rapport annuel de 2017 sur l’union bancaire ce jeudi 1 er mars.
“La BCE devra améliorer les indicateurs utilisés pour déterminer une possible détérioration de la situation financière d’une banque”, signale le député européen belge Sander Loones, du groupe des Conservateurs et Réformistes Européens, auteur du rapport parlementaire.
Quand une banque fait faillite, cela ne doit pas avoir d’impact sur l’économie en générale. Pour éviter cela, lorsque l’on détecte une entité en échec ou qui va probablement faire faillite, il convient alors de mener une restructuration ciblée. Au sein de l’UE, l’autorité en charge de cette tâche est le Conseil de Résolution Unique.
En novembre 2015, la Commission a proposé d’établir un système européen de garantie de dépôts pour la zone euro. L’objectif consistait à offrir une protection renforcée et plus équitable aux petits épargnants en cas de problèmes bancaires.
Le Parlement a lutté pour protéger les petits épargnants depuis le début de la crise financière. Actuellement, tous les dépôts allant jusqu’à 100.000 euros sont protégés à travers des schémas nationaux de garantie de dépôts dans toute l’UE.